Megan Thee Stallion demande une ordonnance d'interdiction contre Tory Lanez pour avoir prétendument mené une « campagne de harcèlement » contre elle depuis la prison.

Les avocats de Megan ont déposé une demande d'ordonnance d'interdiction temporaire contre le rappeur devant la Cour supérieure du comté de Los Angeles, mardi 17 décembre, près de 18 mois après qu'il a été condamné à 10 ans de prison pour lui avoir tiré dessus en juillet 2020.

Le document de 194 pages affirme que Tory « continue de terroriser » Megan en faisant appel à des blogueurs tiers, qui auraient été payés par le rappeur pour « diffuser des déclarations diffamatoires » à son sujet et jeter le doute sur sa crédibilité dans l'affaire de la fusillade.

Il mentionne spécifiquement divers articles de la blogueuse Milagro Gramz (de son vrai nom Milagro Elizabeth Cooper), que Megan a poursuivi en justice en octobre pour cyberharcèlement, détresse émotionnelle et promotion d'une « représentation sexuelle altérée » en partageant de faux contenus pornographiques d'elle.

La pétition comprend des dossiers de Zelle qui montrent que le père de Lanez, Sonstar Carlisle John Peterson, a payé à Cooper 3 000 $ entre le 28 octobre 2020 et le 3 mars 2022, en six versements.

Il cite également des appels téléphoniques en prison entre Tory et son père au cours desquels le rappeur pose des questions sur les paiements versés à Cooper, qui ont également été mentionnés dans un récent amendement au procès de Megan contre le blogueur.

« (Tory Lanez) est pleinement conscient de l'impact de la guerre psychologique qu'il a menée contre (Megan Thee Stallion), mais il continue de charger ses partisans d'attaquer le caractère et l'intégrité de (Megan) », peut-on lire dans la plainte.

« Des années après le procès pénal, (Tory), par et à travers ses marionnettes médiatiques, continue de récidiver (Megan) en la forçant à revivre ce traumatisme. »

Megan demande au tribunal d'ordonner à Lanez de rester à au moins 100 mètres d'elle, ainsi que de son domicile, de son véhicule et de son lieu de travail. Elle souhaite également qu’il ne la contacte pas, directement ou indirectement, et qu’il mette fin à son prétendu harcèlement en ligne.

Un juge avait précédemment rendu une ordonnance de protection contre Tory en octobre 2020, suivie d'une ordonnance de silence en février 2021, mais cette ordonnance a expiré en 2023.

« Le plus inquiétant est que si (Megan) ne reçoit pas au moins (une) ordonnance d'interdiction civile pour harcèlement, elle se retrouvera sans aucune protection jusqu'à ce que (Tory) soit libérée de prison », affirment ses avocats. « Cette possibilité à elle seule provoque (Megan) une grave détresse émotionnelle et lui fait craindre pour sa vie. »

Une audience sur la question est prévue le 9 janvier.