Meek Mill demande des réponses à Kamala Harris à propos des rumeurs préjudiciables sur son passé

Meek Mill a interpellé Kamala Harris après avoir semblé être victime de fausses nouvelles concernant la candidate à la présidentielle.

Le natif de Philadelphie a déclaré sur X (anciennement Twitter) qu'il souhaitait poser des questions à Harris sur son expérience en tant que procureure, en particulier concernant son taux d'incarcération des minorités.

« Je veux poser des questions à Kamala Harris sur son passé de procureur, même si elle a dû se montrer dure », a-t-il écrit. « Tout ce que j’entends, ce sont des rumeurs à son sujet… Je lui poserais trois questions sur les hommes noirs et bruns qui vont en prison et sur ses opinions et j’essaierais de l’aider à comprendre, du point de vue de la survie, ce qu’elle n’a peut-être jamais eu à affronter ! »

Après qu'un commentateur conservateur a déclaré que le candidat républicain Donald Trump serait probablement prêt à s'asseoir avec Meek pour répondre à des questions aussi percutantes sur son passé, le rappeur a répondu : « Je pense qu'il le serait aussi sur ma plateforme, mdr, la politique fait peur, même s'il s'est fait tirer dessus il y a quelques semaines. J'essaie de guérir de cette histoire d'arme, j'ai un syndrome de stress post-traumatique ! »

À l’approche des élections prévues plus tard cette année, diverses rumeurs non fondées ont circulé au sujet de Kamala Harris et de son passé de procureure.

Une publication Facebook partagée des centaines de milliers de fois affirmait qu'elle avait emprisonné 1 500 hommes noirs pour possession de marijuana.

Au cours de son mandat de procureure générale de Californie entre 2011 et 2016, un peu moins de 2 000 personnes ont été envoyées en prison pour des délits liés à la marijuana, mais il s'agit de détenus de toutes les ethnies.

Il n'existe pas de données ventilées sur les détenus de cette période en fonction de leur origine ethnique et de leur sexe, selon le Fact Check de l'AFP.

Sur le plan politique, Meek Mill a déjà tenté de réduire la violence armée dans sa ville natale, Philadelphie.

Dans une publication sur les réseaux sociaux plus tôt cette année, le patron des Dream Chasers a fait une proposition à la ville qu'il espérait voir acceptée.

« Je vais signer un contrat public avec la ville de Philadelphie, où 10 % des revenus de ma musique seront reversés à la ville de Philadelphie pour lutter contre la violence armée dans notre ville… Je vais lancer ce mouvement ! PIP (sic) PHAT GEEZ », a-t-il écrit.

Il a ajouté : « Je veux conclure un contrat avec la ville de Philadelphie ! »